Ce titre est injuste car partiel et incomplet. J’aurais du écrire :
Sarkozy veut priver les enfants ayant des parents malades de Noel pour pouvoir soigner les personnes agées.
En effet, le président a annoncé fin juillet la création d’une franchise médicale pour lutter contre la maladie d’Alzheimer. Cette mesure prévoit de faire payer jusqu’à 50 euros par an, les assurés sociaux ayant eu recours à des soins ou à des médicaments. Un tollé, comme d’habitude limité à Internet et à la presse et sans contre-attaque claire de l’opposition, s’est bien sûr produit en réaction avec notamment une pétition que je vous invite à signer si vous aimez les petits enfants et que vous voulez qu’il aient des cadeaux à Noel.
Vous allez me dire que je mélange tout :
Pourquoi est-ce qu’il parle de cadeaux de Noel, d’enfants démunis alors qu’il s’agit d’un problème de remboursement de soins ?
C’est simple, j’utilise la même technique que le gouvernement et notre président. Lors de la suppression du lundi de Pentecôte, on nous avait déjà joué la rengaine : Nous devions tous nous sacrifier un peu pour sauver la vie des personnes agées. Que dire contre une telle mesure, nous ne sommes pas des salauds irrespectueux de nos ainés et nous ne pouvions donc qu’abdiquer et accepter cette mesure de préservation d’une espèce pourtant loin d’être en voir d’extinction. Cette fois-ci c’est pire, car la solidarité est encore plus ciblée :
Oh toi qui est malade, tu connais le sens de la douleur, donne donc de ton argent pour les personnes agées.
C’est, si l’on y regarde bien, le sens de cette mesure. D’une certaine manière, Nicolas Sarkozy transpose le célèbre Pas de bras, pas de chocolat dans le domaine égalitaire et républicain de l’assurance maladie.
Toute façon les enfants malades, c’est nul.