Mac Donald et l’écologie

Bon, vous allez me dire qu’il y a sans doute un rapport aussi dense entre les deux qu’entre un pape et un mode d’emploi de préservatifs. Je continuerai pourtant.

La dernière campagne publicitaire de Mac Donald comporte une publicité qui a fait réagir certains :

Non au réchauffement de la clientèle (nos restaurants sont climatisés)

Ceux qui ne voient toujours pas le rapport peuvent essayer de se rappeler une ritournelle de notre temps, le “réchauffement de l’atmosphère”. Voilà donc, Mac Donald qui sort un slogan pour promouvoir la présence de climatiseur dans ses restaurants en détournant une phrase écologiste.

Deux possibilités s’offrent alors :

  1. Les publicitaires ignorent que les climatiseurs ont un équilibre écologique très contestable. Et donc, il s’agit d’une boulette.
  2. Les publicitaires savent que les climatisations sont très consommatrices de courant éléectrique et dans ce cas il s’agit d’un jemenfoutisme avancé de cette société. Un retour du “le client d’abord, la santé de la planète après”.

Cela est, dans les deux cas, pathétique, soit par nullité, soit par cynisme.

La révolution Vélib

Loin des poncifs rabattus sur l’inaction des politiques et leur incapacité à changer les choses, les élus locaux sont souvent capables de changer la vie de leur concitoyen. J’en tiens pour preuve le projet des Vélib qui reconstruit le rapport des parisiens avec leur environnement. Une nouvelle façon de se déplacer émerge, facile et pratique. Merci donc à la mairie de Paris ! Merci aussi à eux pour les couloirs de bus qui prennent une autre dimension lorsque l’on est à vélo !
Je profite de l’occasion pour, une fois n’est pas coutume, remercier un homme politique de droite, Alain Juppé. Merci donc à lui pour son travail sur la piétonnisation de Bordeaux qui a rendu cette ville bien plus habitable qu’elle ne l’était.